Mercredi 25 mai 3 25 /05 /Mai 13:51

 

Attention, cette histoire est une fiction ;

L’auteur n’a eu d’autre objet en mettant en ligne ce texte, que de montrer la passion de deux personnes par delà une situation dramatique ; Cette histoire ne se veut tirée d’aucun fait ayant réellement existé, ou supposé avoir été. Toute coïncidence de lieux, de personnes, ou de situation existante ou ayant eu à se produire serait purement fortuite.

Salut à tous, moi c’est Kevin, j’ai presque 19 ans, et si je me décide à prendre le clavier et vous écrire ces lignes, c’est tout simplement qu’à l’heure ou vous me lisez, je n’ai pas encore trouvé d’autres moyens de communication…

Étrange début d’histoire penserez vous ? Et bien dans ce cas, prenez votre mal en patience, parce qu’à mon avis, je n’ai pas fini de vous surprendre ; mais commençons pas le commencement, et laissez moi vous parler un peu de moi et de mon univers.

Je suis un garçon brun aux cheveux courts et aux yeux verts d’un mètre quatre vingt cinq, pour soixante treize kilos, je suis plutôt bien bâti, sportif et musclé juste comme il le faut pour que bon nombre de filles de mon bahut se retourne à mon passage ; Enfin… oui, elles détournent les yeux vers moi, mais je ne leur rends que très rarement leurs regards. Mon truc à moi c’est les mecs et en particulier un mec, mon mec : Jérémy, dix-huit ans comme moi, un mètre quatre vingt, cheveux courts et châtains clairs, élève dans le même lycée que moi.

Pour le reste, je suis plutôt bon élève, j’ai un frère, Cyril, d’un peu plus d’un an mon ainé et malgré nos fréquentes disputes je l’adore comme lui m’adore depuis toujours.

J’oubliais un détail important pour la suite de mes lignes, ma famille est installée dans un bourg moyen de Bretagne, pays de mystère et de légende…

Je te l’accorde lecteur impatient, jusqu’ici mon récit n’a rien de bien croustillant, rien qu’une vie banale comme tant d’autre ou presque : presque, car il y a quelques mois, ma vie a basculée, et vous allez comprendre que ce n’est pas dans mes mots qu’une simple image.

Je vous ai décrit là les grandes lignes de ma vie, de ce qu’elle était avant…

Avant çà…

Il y a juste un an de cela, c’était un Mardi, comme d’habitude tout le monde courrait à la maison, c’était chaque matin le même feuilleton qui recommençait, nous étions quatre, mais quatre toujours en retard, et comme chaque fois c’était à celui qui râlerait le plus fort contre les autres. Mon père partit le premier de la maison, comme d’habitude il claquait la porte en nous lançant un « A ce soir tout le monde » puis ses pas crissaient sur le gravier avant que le moteur de sa voiture ne ronronne dans le garage et qu’il ne s’éloigne… Mon frère attrapa son blouson, une barre de céréale à la main, il embrassa maman, et me fit un signe en guise de « bonne journée », comme chaque matin, comme d’habitude.

Comme d’habitude j’étais le dernier à quitter la maison et ce matin là ne devait pas changer ce qui semblait être une règle non écrite ; aussi quand ma mère fut prête à son tour à quitter l’antre familiale, elle vint dans ma chambre ou je finissais de m’habiller, m’embrassa comme chaque matin, et comme d’habitude m’abreuva de ses recommandations de prudence… Bien évidemment j’aime ma maman, et ces moments privilégiés, seuls avec elle, je ne les aurais cédés pour rien au monde.

Ce mardi matin, je m’en souviens puisqu’il était hier, elle s’est retournée en quittant ma chambre, m’a regardé de toute sa tendresse et m’a dit une dernière fois « -Fais attention à toi », puis à son tour elle est partie pour le travail… Quelques minutes plus tard, à mon tour, je prenais mon sac emplit de mes affaires de cours, passais mon blouson sur mes épaules, et comme chaque matin je prenais mon casque avant de refermer la porte.

Il ne faisait pas froid ce mardi là, l’automne commençait à prendre ses marques, quelques feuilles jonchaient déjà l’allée du garage ou était rangé mon scooter, une bécane que mes parents venaient de m’offrir pour mon dix-huitième anniversaire. Depuis trois mois que je l’avais, nous avions avec Jérémy parcouru des tas de kilomètres, je connaissais parfaitement ma machine, et un peu sottement, je m’étais pris a aimer et même à parler à ce tas de ferraille dont j’avais si longtemps eu envie.

En sortant de la cours de la maison, je lançais le démarreur électrique, et comme d’habitude mon engin compris l’ordre de départ. Comme chaque matin, au coin de la rue, je fis un petit signe à Julien qui venait de faire l’ouverture du bar-tabac de ses parents, et qui fumait tranquillement sa cigarette sur le pas de sa porte en attendant le client. J’aimais bien Julien, il avait quasiment mon âge et tenait le poste d’avant centre dans notre équipe de foot.

J’avais eu bien-souvent sous la douche, l’occasion de le voir nu ; Plutôt beau mec ! A l’en croire, il avait connu quasiment toute les filles libres du quartier, sauf que personne ne l’avait jamais vu au bras de l’une de ses supposées conquêtes ; je souriais en repensant à cela, tout en m’engageant sur l’avenue qui conduisait à mon lycée. Je roulais tranquillement, et j’appréciais pleinement la douceur de ce matin d’automne…

Je ne me souviens que très peu de ce qui s’est passé à ce moment là, de ce qui est advenu à cet instant précis ou je n’ai fait qu’entendre un grand coup de clackson doublé d’un crissement de frein qui ne cessera jamais de résonner dans ma mémoire. Je me souviens aussi d’un choc, l’impression de déraper, de ne pas contrôler ma machine et de rester groggy de longues secondes sans réaction aucune.

Quand je revins à moi, je fus enveloppé d’un nuage blanc, un halo étincelant et froid, cela ne dura que quelques courtes secondes puis le nuage s’évapora sans que je comprenne ce qu’il était… Autour de moi, le temps semblait s’être arrêté. Des gens que je ne connaissais pas étaient penchés au dessus de moi et un homme, qui semblait avoir un peu plus d’assurance que les autres, s’agenouilla à mon côté, il me posa un doigt sur le coup, puis approcha sa joue de mon visage. Après ce court examen il se releva. Des gens n’avaient cessé d’approcher et dans cette foule je perçus enfin une voix connue ;

« -C’est Kevin, C’est Kevin »

C’était Mathieu, l’un de mes copains de classe, sans doute celui avec qui je m’entendais le mieux en cours.

Depuis la dernière rentrée nous étions voisin de table, et les nombreuses discussions que nous avions eu ensemble nous avaient rapprochées, et quelques confidences avaient mêmes étés partagées.

Il voulut m’approcher mais le type qui s’était agenouillé à coté de moi le prit par les épaules et l’empêcha de venir vers moi.

« -Vous connaissez ce garçon ? » lui demanda-t-il

« -Oui, il est dans ma classe, c’est Kevin L., qu’est ce qu’il a ? »

Le type baissa la tête sans répondre, et j’entendis Mathieu se mettre à crier de douleur… Mon compagnon se laissa tomber sur le macadam, se prenant la tête dans les mains, le regard fixé sur le mien…

« -Non, pleurait-il, c’est pas vrai, pas Kevin, pas Mort… »

Mort ? Math, non j’suis pas mort, regarde bon sang regarde, je suis là…

Ce mot mort, accompagné des larmes de mon ami m’avait fait réagir, et je me suis relevé. Une fois debout, j’ai ressenti une forme de vertige, une espèce de flottement, un peu comme une forte fièvre ; sans avoir mal, sans avoir froid…

Je m’approchais de math qui lui restait comme prostré. Les larmes inondaient son visage que je découvrais si jeune encore malgré sa barbe naissante dont il était si fier.

Ses yeux ne quittaient pas l’endroit ou j’étais allongé l’instant d’avant ; suivant son regard, je me détournais et découvrais un corps allongé à même le sol. A l’aide d’une couverture, le type qui m’avait examiné l’instant d’avant venait de le soustraire au regard des curieux qui continuaient à accourir.

Je me souviens de m’être approché du corps gisant sur la route, il n’y avait pas de sang, pas de blessure apparente, seule la position du type allongé là démontrait qu’un choc violent l’avait projeté à terre. Malgré la couverture une jambe était visible dans un angle qui n’avait rien de naturel et l’on devinait aisément que la tête elle non plus, n’était plus dans un axe ordinaire.

A quelques pas de la couverture, un casque avait roulé. Je ne pus que reconnaître mon propre casque, il était là, posé comme jeté à terre. L’arrière du globe censé protéger la nuque était enfoncé, là encore témoignant la violence de la chute du conducteur.

Étrangement, personne ne s’occupait de moi, personne ne me demandait comment j’allais, d’autres personnes que je connaissais étaient arrivés en courant et au loin une sirène hurlante s’approchait rapidement.

Un bruit de scooter qui s’arrête... Quelqu’un qui court, qui ne semble pas me voir...

Moi j’ai reconnu Jérémy qui se jette à genoux à coté du corps allongé, je n’ai pas le temps de réagir, Jérémy a rejeté la couverture qui recouvrait le corps sans vie et en hurlant s’est accroché à… Moi…

Ce corps allongé depuis 10 minutes à mes pieds n’est que le mien. Mort ? Accident ? Fini ? Parti ? Le vertige me reprend, j’ai l’impression d’être ivre, j’ai l’impression d’être un simple voyeur dans cette scène ou je suis pourtant, et je le comprends seulement, celui à qui tout est arrivé. La sirène qui hurlait s’est tue brusquement, et des agents font se reculer les gens qui s’était groupés autour de… Moi ; Deux d’entre eux, aidés du type qui m’a examiné tout a l’heure m’arrache au bras de Jérémy qui n’a pas cessé de hurler de douleur.

Moi, je viens de me rendre compte que je n’arrête pas de l’appeler mais qu’il ne m’entend pas. Je viens aussi de comprendre que je pleure, je pleure toutes les larmes de mon corps, sauf qu’elles ne coulent pas. Je sens mon corps, je ressens tout mon être, mais je dois le comprendre : personne ne me voit, ne m’entend, personne ne me sait présent…

Jérémy toujours pleurant et soutenu par un policier, s’assoit un peu a l’écart.

Mathieu s’approche de lui et tous deux tombent les bras dans les bras mariant leur douleur du moment. Je suis à leur côté, je pleure aussi, et je suis seul, mes deux amis ont mal à cause de moi, je n’ai pas voulu cela, et ils ne m’entendent pas quand je leur dit que je suis là….

La circulation a été complètement coupée dans l’avenue, et d’autres voitures de Police sont arrivées, ainsi que les pompiers et une ambulance du SAMU ; un médecin m’a examiné tout aussi rapidement que le type l’avait fait tout à l’heure. Quand il se relève et range son stéthoscope dans sa mallette, un pompier remplace sur mon corps la couverture de laine, par une autre, plus fine d’un aspect plastifié et de couleur brillante.

L’instant d’après, Mathieu et Jérémy semblent accaparés par une scène se déroulant à quelques mètres : Un type d’une trentaine d’année est en larme lui aussi, les policiers ne semblent pourtant pas être aussi prévenant à son égard, et quand je vois l’un d’entre eux lui passer les mains dans le dos et le menotter je comprends que c’est cet homme qui est la cause du drame en train de m’emporter…

Jérémy a certainement eu la même pensée que moi, car il s’élance vers l’inconnu... Ivre de rage, il écarte brutalement un policier qui cherchait à s’interposer.

Avant que quiconque n’ai le temps de réagir mon compagnon est sur le type…

« -NON !!! » J’ai hurlé ce non ! à celui avec qui j’ai partagé tant de moment d’amour. Sans que je ne comprenne comment, alors que j’ai réagi après lui, je me retrouve maintenant entre le type menotté et sans défense, et le poing levé de Jérémy.

« -Non » « Non Jerem, pas çà » J’ai hurlé ces mots du plus fort que je le pouvais, malgré cela, personne ne semble m’entendre.

Personne... Sauf Jerem... Mon compagnon semble déstabiliser l’espace d’une seconde, restant le bras en l’air regardant autour de lui comme surpris, c'est plus de temps qu’il n’en faut aux policiers pour le ceinturer et l’éloigner du type qui lui, est embarqué immédiatement à bord d’une voiture qui démarre dans un crissement sur le gravier.

Jérémy m’a entendu, j’en suis persuadé, il est maintenant entouré de mes copains de classe. Un policier le sermonne pour son geste inconsidéré, mais le laisse aux soins de mes amis.

Il y a déjà un peu plus de trente minutes que je suis allongé sur la chaussée, quand une voiture s’arrête au milieu de la rue. Comme moi, Jérémy a reconnu la voiture de mon père ; Il se lève les jambes tremblantes et cours vers papa qui est sortie de l’habitacle mais est incapable de faire un pas vers la forme couchée sous la bâche brillante…

Ma douleur est immense quand je vois les larmes de mon père que jamais je n’ai vu pleurer. Jérémy est face à lui, et comme avec Mathieu tout a l’heure, ils restent seuls quelques secondes chacun respectant l’autre dans sa douleur. L’arrivée d’un policier rompt cet instant fragile et quand Jerem veut s’éloigner je dis à mon ami mon envie de le voir rester auprès de mon père.

Jerem ne semble pas m’entendre, alors comme l’instant d’avant, du plus fort de moi, je hurle devant Jerem « RESTE AVEC LUI !!! »

Comme l’instant d’avant, Jerem réagit en regardant autour de lui. Papa s’est aperçu de son trouble, lui tends la main et lui dit :

« Viens avec moi, si tu veux »

Le policier emmène mon père et mon ami. Pour ma part, je regarde un fourgon blanc qui vient de s’arrêter prés de mon scooter ou les policiers relèvent les différentes traces de chocs. Du fourgon, deux hommes ont sorti une civière, délicatement le corps sans vie qui a été mon enveloppe, est déposé sur le brancard et un drap blanc me recouvre maintenant.

Mon père, suivi de Jérémy s’approche de la forme blanche, papa ne cherche pas à cacher sa douleur, et Jérémy lui a passé un bras autour des épaules.

Papa s’est agenouillé, a fait glissé le drap de mon visage m’a longuement regardé les larmes ruisselantes sur ses joues et m’a embrassé le front.

« J’AI PAS EU MAL JEREM, DIS LUI »

Sans lui parler doucement, je me suis mis face a Jérémy, et lui ai crié ces mots ; la magie à nouveau opère ; Jérémy repose sa main sur l’épaule de mon père, et dit :

« Il n’a pas eu mal Jean (prénom de mon père) ; »

Sans un mot, papa a posé sa main sur celle de Jérémy qui a repris,

« -Il n’a pas eu mal… »

« C’est surement vrai, dit le policier qui les accompagne, votre fils s’est brisé les vertèbres cervicales en tombant, sa mort a été instantanée. »

Papa se releva, un des hommes qui avait déposé mon corps sur le brancard remonta le drap que mon père avait baissé, et sur un signe de tête du policier, m’emportèrent dans le fourgon.

Mon corps était parti, je restais là.

Mon père et Jérémy s’éloignaient d’un pas lent vers la voiture, il ne restait rien ou presque des traces de l’accident. Mon scooter avait été emmené par la police et seuls quelques agents complétaient leurs taches, arpentant le bitume avec des cordons traçants, et mesurant chaque angle de rue ; Tout était fini. Les grappes de curieux elles aussi commençaient à se disperser, les appétits malsains de curiosité étaient repus, on avait vu, on pourrait commenter pendant la veillée…

Au moment de monter en voiture, le téléphone de mon père se mit à sonner. Il prit l’appel, mais incapable de parler il tendit l’appareil à Jérémy qui fondit une nouvelle fois en larmes. Je ne compris qu’une bribe de phrase : « …allons au lycée… » Puis il raccrocha.

Le lycée...

La grande cours...

Je revis en image ces endroits connus et aimés. Mes souvenirs étaient encore présents, et je voyais aussi toute ma classe au grand complet dans un silence qui ne lui ressemblait pas. Cherchant dans mes souvenir l’image d’un prof qui pouvait imposer un tel calme, je fus surpris de voir que Monsieur Bullet, notre prof d’art plastic mais aussi professeur principal de notre classe se tenait derrière le bureau, avec lui le calme était rarement de mise, aussi je compris que ce que je vivais n’était pas un souvenir, mais le présent... J’étais à plus de deux kilomètres du Lycée, sur les lieux de mon accident, et en attendant Jérémy mentionner l’endroit, je n’avais fait qu'y penser pour me retrouver entre ses murs.

Comme si j’avais besoin d’une confirmation de l’image qui s’imposait à moi, ma place au côté de Mathieu était vide ; ça ne pouvait être un souvenir, puisqu’en ce début d’année scolaire, je n’avais jamais manqué un seul cours ; mon compagnon lui, semblait complètement abattu et d’ailleurs pas une seule tête présente dans cette salle n’était levée ;

Après un long moment de silence, Christelle, une fille que j’appréciais bien demanda :

« - Sait-on comment ça c'est passé ?

- Non pas encore Christelle, lui répondit Bullet, il faut attendre, je pense que l’on saura très vite ce qui s’est réellement passé.

- Mais rien, explosa soudainement Mathieu, j’ai vu Kevin arrivé, le feu était bien au vert, et l’autre l’a fauché, c’est tout.

- Comment ca fauché ? il a pas vu le feu ?

- J’n’en sais rien moi, la police l’a embarqué dés qu’ils sont arrivés, à mon avis il ne devait pas être clair… »

J’avais dans ce cours dialogue, au moins une explication, je me souvenais parfaitement du feu tricolore dont avait parlé Mathieu, effectivement, le feu était vert et je ne roulais pour ma part pas si vite que cela ;

Ma réflexion fut interrompue par quelques coups légers frappés à la porte de notre classe. Mathieu était demandé au bureau du Principal.

Quand il sortit de la pièce, je pensais à l’endroit et instantanément j’eus devant moi l’image du maître des lieux, le regard bas derrière une paire de lunette demi-lune, mais la première personne que je remarquais fut maman, assise dans un fauteuil, le visage calé dans le creux du bras de mon père, ils pleuraient tous les deux…

Jérémy se tenait derrière eux le regard vide, les yeux rouges d'avoir déjà laissé trop couler de larmes. A ses cotés se tenait le policier qui se trouvait déjà prés de papa sur les lieux de l’accident.

Quand Mathieu entra dans le bureau, il réitéra les propos qu’il venait de dire en classe, le Principal venait d’apprendre que d’autres témoins confirmaient tous la version de mon compagnon et la police venait de confirmer les causes de l’accident : j’avais été fauché à un carrefour par un jeune homme de 28 ans, qui n’avait pas vu le feu tricolore, une enquête était ouverte…

En entendant les derniers mots, deux grosses larmes ont coulées sur les joues de Jérémy prés de qui je m’étais approché.

Je me sentais pleurer moi aussi.

Timidement... Osant à peine mon geste, je fis comme si mon corps était encore mien... Du bout de l’index je vins frôler sa joue comme si j’avais pu sécher ses yeux ; Je n’arrêtais pas la larme, mais Jérémy se frotta la joue là ou je venais de le toucher ; immédiatement, je recommençais mon geste et à l’identique sa main vint se poser au même endroit.

Je me plaçais alors face à lui, et lui dit doucement :

« JE SUIS LA JEREM »

Il n’eut aucune réaction, je n’hésitais pas, d’aussi fort que je pouvais le penser, je lui criais : « JE T’AIME JEREM, JE SUIS LA, ET JE T’AIME »

Il sursauta plus qu’il ne tressaillit, tout le monde avait été témoins de sa surprise, et plus encore ma mère qui lui demanda :

« -Tu as entendu ? »

Pour toute réponse mon ami se mit à trembler, son teint devint couleur de cire et il s’effondra évanouit dans les bras de mon père…



C’était là ma certitude ; Par delà ma mort, je réussissais à me faire entendre de celui que j’avais aimé plus que tout au monde, je devais bien vite comprendre que si la vie m’avait abandonnée, l’amour lui se moquait bien des frontières de corps ou de distance.

La suite ici...

Par ma-vie-dapres
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Commentaires

Sympa ton roman,je t'ai ajouté à la communauté Roman Gay Rose, je pense t'avoir déjà lu sur d'autre plate forme: possible? Bonne continuation. Flav de http://flav1982.erog.fr
commentaire n° :1 posté par : Flav le: 27/05/2011 à 14h46

Merci  de ton commentaire  et  de l'ajout à la communauté, effectivement  j'ai  déjà  ecrit plusieurs textes  sur d'autres plateforme  telle  que  gai-eros, ou texte-gay de pedro.... A plus pour la suite...

réponse de : ma-vie-dapres le: 29/05/2011 à 10h17

Comment lire ce texte.....

Bienvenue  sur  ce blog....

Comme tout les blogs en general, le dernier  article  posté vous est présenté  en première page...

Comme  vous le  comprendrez trés  vite,  vous  êtes  sur un blog "roman" ;  Pour lire  celui ci, il est  necessaire comme tout  bon texte, de commencer par le début.....

Ainsi toutes les pages titrées  de ce texte  sont accompagnée  de leur numéro  d'épisode....

Le premier  tesxte est intitulé "Tout  fini,  tout commence..." et porte  donc le  numéro 1 - (voir la liste  d'article cmplete...)

chaque  episode  se termine par le lien : la suite ici...  qui vous permet  de vous rendre  d'un clic  de souris  sur l'épisodde suivant....

Bonne  lecture,  et  au besoin,  n'hesitez pas  à me  contacter via  le mail du texte : roman.mva@gmail.com...

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